Cela n'aura échappé à personne, la crise financière a durement touché nos constructeurs automobiles nationaux. Mais cela ne les empêche pas d'essayer de nous faire rêver.

Crise oblige, nos constructeurs ont dû revoir leurs priorités. C'est ainsi que Peugeot abandonna en 2012 le monde de l'endurance et que Renault a progressivement lâché du lest quand à sa participation à l'équipe Renault F1 (aujourd'hui Lotus F1 Team) pour ne rester que motoriste dans le championnat de F1. Il n'y a guère que Citroën qui a continué à participer au championnat du monde des rallyes (WRC). (Je rappelle tout de même que Renault continue d'organiser ses divers championnats, tout comme Peugeot)

Pour autant, ils n'oublient pas qu' il faut occuper le terrain médiatique avec d'autre choses que des mauvaises nouvelles pour rappeler à tout le monde qu'ils existent et qu'ils sont encore capable de nous faire rêver.

Peugeot a parié sur une version Pikes Peak de sa 208. Au programme une voiture totalement différente de celle de série, tant au niveau du design que des matériaux qui la compose (compétition et sécurité oblige). Nous avons donc là une machine de 875 kilos pour autant de chevaux. Autant dire que ça déménage : le 0 à 100 km/h se fait en 1,8 secondes, soit plus rapidement qu'une F1 ! Pourquoi tant de puissance ? Hé bien parce que le Piles Peak est une épreuve de type "contre-la-montre" et à une différence de dénivelé entre le départ et l'arrivé d'environ 1500 mètres, ce qui signifie que le moteur pourra perdre jusqu'à 30% de sa puissance entre le départ et l'arrivée. Donc autant mettre quelque chose de costaud. L'album photo de la bête sur la page Facebook officielle de Peugeot Sport.

Renault à pour sa part choisi de nous rappeler qu'il est bien implanté dans le monde de la F1 et que c'est entre autre grâce à ses moteurs que l'équipe Red Bull Racing est championne depuis 3 ans. Carlos Ghosn (PDG de Renault-Nissan) avait d'ailleurs déploré que Renault ne se vante pas de cette bonne performance. Mais le constructeur nous confirme aussi que pour lui, les modèles électriques ne sont pas qu'un petit à coté histoire de dire "ouais mais nan, on est aussi un peu écolo quoi", mais bien une vraie direction pour le groupe. C'est donc tout naturellement qu'il nous présente aujourd'hui une Twizy Renault Sport F1, ou comment reprendre le concept du Renault Espace F1 de 1994 et le remettre au goût du jour. (D'ailleurs, Renault réfléchit à l'utiliser en tant que Pace-car à Magny-Cours, comme le fût le Renault Espace F1). L'album photo de ce croisement improbable sur la page Facebook officielle de Renault.

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  La Twizy Renault Sport F1, ou la rencontre improbable entre les mondes de l'électrique et de la F1

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  La Peugeot 208 T16 Pikes Peak pilotée par Sébastien Loeb